On peut dénigrer beaucoup de choses à Meiji, mais on ne pourra jamais nier qu'elle est très belle. Elle possède un corps bien taillé qu'elle entretien grandement.
Finement musclée, ses abdominaux sont très légèrement dessiné et les muscles de ses bras se voient peu eux aussi, pourtant ils sont bien présents, cette jeune femme est forte.
Son visage est fin, presque aussi lisse que celui d'une poupée mais son air glacial contraste avec la beauté de ses lèvres naturellement rosées et de son teint pâle.
Ses yeux vairons sont naturels, mais elle n'aime pas qu'on lui fasse remarquer ça, ni sa couleur de cheveux d'ailleurs, des cheveux d'un blanc immaculé, naturels eux aussi, dû à son albinisme.
Elle possède deux tatouages, l'un commençant son sa poitrine, côté droit, et terminant sous sa hanche, et un autre, prenant tout l'avant bras.
Malgré sa finesse, Meiji a des formes plutôt généreuses et surtout très bien placées... Ce qui ne fait qu'accentuer sa beauté glaciale.
Elle porte très souvent le même genre d'habit, une veste verte, courte, s'arrêtant sous la poitrine, une sorte de bustier, s'arrêtant au même niveau que la veste, gravé de magnifiques symboles, des manchettes argentées, un pantalon de cuir moulant, avec deux ceintures et des rangers noirs aux renforcements argentés comme ses manchettes.

Meiji est froide... N'est-ce pas déjà suffisant ?
Non pas froide du genre qu'on peut réchauffer avec une blague ou un sourire amicale, elle ne parle presque à personne et si elle le fait, attendez vous à vous faire rembarrer d'un regard qui effraierait le pire des assassins.
Elle n'a jamais connu la chaleur d'un sourire amical, ou la douceur d'une accolade amoureuse, rien... Ce qui l'aura rendu distante avec tout le monde et glaciale, mais au fond se cache une personne douce et intègre, elle a des valeurs et c'est peut-être aussi ce qui la perdra ici.  

Âge d'arrivée à l'Académie : 18 ans
Classe d'arrivée à l'Académie : 1ère
Âge d'entrée dans le Clan : 18 ans

Meiji n'a jamais connu rien d'autre que la solitude et la haine. Elle se savait déjà détesté enfant, vivant dans un orphelinat de campagne, au près de bonnes sœurs tyraniques qui lui répétaient sans cesse qu'elle ne valait rien, qu'elle ne servait à rien et qu'elle serait à jamais inutile.
Elle les a longtemps cru.
Elle se savait née d'une mère Japonaise, d'un père né ici, mais elle n'en avait jamais su plus et puis, elle n'en avait pas franchement envie.
Elle avait beau étudier, jamais rien n'était assez bien, elle se faisait frapper dès qu'elle osait répondre et... C'était plutôt courant. Elle finit par haïr toutes ces sœurs, tous ces adultes médisants. A partir de dix ans, elle commença à s’entraîner, elle allait courir autour de l'orphelinat, frappait dans des sacs improvisés de coussins et pierres dans sa chambre... Et elle finit par se taire, à par pour répondre aux sœurs, elle ne prononçait plus un mot, ce fut à cause de cela qu'elle se rendit compte que les sœurs n'étaient pas les seules à être mauvaises ici...
Le jour de ses douze ans, un des élèves qu'elle ne connaissait que de vue la bloqua dans sa chambre, plus âgé, plus fort, il abusa d'elle et elle n'oublia jamais ça...
A quatorze ans, elle s'enfuit de l'orphelinat... Sans amis, sans famille, sans études, elle se retrouva démunie, à la rue, mais elle préféra ça à l’oppression de son orphelinat...
Elle fut recherchée par ces sœurs, du moins, jusqu'à ce que l'on découvre ce qu'elles faisaient subir aux orphelins de leur couvent... On l'en oublia vite, la croyant peut-être déjà morte.
Elle s'endurcit, et faillit d'ailleurs mourir plus d'une fois de froid, de faim, du sang perdu dans différentes bagarres, mais elle tint bon, elle vola... Une seule fois, mais se fit attraper, elle avait seize ans lorsque cela se produisit, deux ans déjà passé à la rue, elle pensait finir en prison, pourtant l'homme lui proposa de travailler pour elle, si elle avait su ce que cela impliquait...
Elle travailla comme serveuse pour cette homme dans un bar louche pendant un an, côtoyant des tueurs, des mafieux, des pervers... Un soir elle en vola d'ailleurs un, récupérant un magnifique katana à la lame noire et gravée et la garde argentée, elle commença à en apprendre le maniement.
Elle continua pourtant ses entraînements commencé il y avait des années, elle devint belle, élancée, musclée, elle attisait les regards, mais son travail ne la contentait plus...
Elle se mit à étudier, grâce à l'argent qu'elle gagnait, elle parvint à rattraper son retard scolaire et malgré tout ce qu'elle avait subit, malgré la vie qu'elle avait mené jusque là, elle décida qu'il était temps pour elle d'intégrer un établissements... Son choix fut vite fait, l'Académie.
Elle passa de nombreux concours pour prouver sa valeur et les réussit haut la main, peu avant ses dix-huit ans, elle apprit qu'elle était prise à l'Académie, son patron ne le vit pas de la même manière... Il n'aurait jamais dû poser la main sur elle...
Pourtant... Ce fut lui qui se porta garant d'elle pour son entrée à l'Académie.
Cela fait parti des nombreux secret que Meiji garde enfouis...

En rentrant dans cet établissement, la jeune femme resta très secrète, ce qui lui valut son surnom de Shadow, sa beauté et son caractère attirèrent pas mal de soucis, elle envoya plusieurs élèves à l’hôpital à cause de cela, certains n'en revinrent pas... En cela, elle se fit remarquer par le groupe Kerta, elle était forte, très forte, elle avait gardé son katana, un symbole pour elle, mais il ne quittait jamais sa chambre.
Cigarette à la bouche, tenue à moitié dénudée, elle n'en avait juste rien à faire... Finir ses études, voilà tout ce qui comptait, elle n'avait aucune intention de tisser des liens avec quelqu'un et si cela arrivait... Eh bien ce serait plus qu'étonnant, elle ne savait que trop qu'il fallait qu'elle se méfie de tout le monde.

La voilà maintenant, errant comme une ombre dans ces couloirs, elle tente de rester studieuse tant qu'elle le peut, mais gare à celui qui pourra la provoquer.