(Facultative)
250 Mots Minimum.

Kennocha est une fille bien élevée, polie, respectueuse, bienveillante et protectrice. Elle a juste dû se créer une carapace étant jeune pour affronter les insultes des autres. Aujourd'hui, elle est restée très susceptible, mais elle le montre en cognant les gens qui la vexent. Ce qu'elle déteste par-dessus tout, c'est l'acharnement sur quelqu'un, parce qu'il est différent ou juste plus faible. Elle se sert de ce qu'elle a accompli sur elle-même dans sa jeunesse pour aider les autres dans le besoin. Elle se met en fait rapidement à la place des gens, ainsi elle les comprend, elle sait comment les aider, les rassurer, mais aussi les détruire s'ils font quelque chose qui lui déplait. Mais n'ayez pas peur de l'approcher, si vous restez humble elle sera très aimable avec vous, voire charmante. Si vous avez besoin d'aide elle sera là, si vous avez besoin de réconfort, demandez-lui. Si vous vous sentez seul(e), dites-le lui, elle s'occupera du reste, mais n'y voyez rien de sexuel, elle est très naïve à ce sujet. C'est avant tout la grande sœur de service, celle qui guide et aide les gens qui le méritent.
Elle a besoin de beaucoup d'affection, ayant découvert récemment le plaisir de prendre une ou un ami(e) dans ses bras. Et dernière chose, si c'est vous qui allez la cajoler, elle en sera aussi surprise qu'attendrie. Elle a parfaitement conscience de la force d'un contact affectif sur une âme isolée, perdue. Elle sait qu'une caresse peut sauver une personne de la dépression. Si elle a une faille, c'est celle-là : beaucoup d'attentions affectives envers elle et elle s'attachera à vous très facilement. Mais si elle casse des dents pour une insulte sur la couleur de ses yeux, allez savoir ce qu'elle pourrait faire si on se moque d'elle et de ses sentiments ~

Âge d'arrivée à l'Académie : 15 ans
Classe d'arrivée à l'Académie : deuxième année
Âge d'entrée dans le Clan : 16 ans

Kennocha aurait pu avoir une parfaite petite vie bourgeoise, heureuse et sans encombre, si elle n'était pas née "différente" physiquement. Albinos, l'écossaise a les cheveux blancs et les yeux rouges. Si ses parents l'ont toujours soutenue, les enfants dans les écoles eux ont fait que ce que font tous les gosses et leur langue bien pendue. Encore quand elle était toute gamine on la traitait juste de monstre. Mais quand une personne est mise de côté, ses arguments ne sont plus entendus. Elle devint la responsable de tous les problèmes de ses camarades, par simple discrimination, parce qu'il faut bien mettre les maux du monde sur quelqu'un, alors autant que ce soit la personne un peu différente.

En grandissant, quand les mâles commencèrent à s'inventer des films pour s'exciter, ils répandirent la rumeur qu'elle servait de jouet sexuel pour la pincée de gens fétichistes des albinos. Si ces accusations n'avaient aucun sens, l'absence de protestation de Kennocha à ce sujet laissa la rumeur grandir, si bien que même les adultes se mirent à y croire et à la mépriser. Trainée, prostituée, chienne étaient des insultes qui arrivaient en plus du classique "monstre".

Il fallut du temps, de nombreux mois à Kennocha pour surmonter sa solitude, son isolement, pour qu'elle trouve la force de se dresser seule face à l'adversité. Et face à la bêtise, l'aristocrate ne trouva guère mieux que la bêtise pour se défendre. Sauf que sa bêtise à elle, c'était de distribuer les coups, de regarder les gens avec autant de haine que possible, se servant de la phobie injustifiée des autres pour les terroriser et les dissuader de parler dans son dos. De monstre bouc émissaire, elle passait à monstre craint et respecté. Si elle n'avait toujours pas d'amis, au moins elle avait la paix. Malheureusement, si la violence verbale ne paraissait pas dans le code pénal, la violence physique était elle interdite. Des plaintes arrivèrent à l'école d'abord, trop de parents virent leur enfant rentrer chez eux après un séjour à l'hôpital, ou en sang, les genoux fracturés. L'école contacta les parents de Kennocha, et ils durent prendre une décision qui leur fendit le cœur : envoyer leur fille dans à l'Académie, dans un endroit réputé pour le fait que tout le monde là-bas soit à égalité, peu importaient leurs différences.

Kennocha n'a pas revu ses parents depuis, mais elle s'est vite trouvé une famille, et un nouvel objectif à suivre. Elle fut plongée dans cette ambiance sinistre de non-droit, dans cet établissement où les élèves se battaient à sang, se volaient, se violaient dans la plus totale des légalités. Les capacités physiques que Kennocha avait développées ces nombreuses années furent remarquées, et dans ce milieu son apparence ne dérangeait en fait pas grand monde. Elle reçut quelques insultes bien sûr, mais aujourd'hui personne n'ose la critiquer sur son physique, elle a bien fait comprendre que la vie ne tenait parfois qu'à une langue mal rangée. Les Kertas l'ont prise sous leur aile, l'ont acceptée, se sont attachés à elle après avoir découvert ce qu'il y avait derrière ses yeux rouges et son visage pâle. Une fille au grand cœur, réconfortante, une grande sœur pour tous ceux qui la respectent. Au final, elle devint marquise de Kerta, la renouant symboliquement avec ses origines aristocrates. Maintenant qu'elle s'est fait sa place quelque part, qu'elle est acceptée, elle pourra même songer à s'occuper de sa vie sentimentale, qui sait. Très attachante, elle attire bien des gens, mais ne s'en rend pas forcément compte. Elle est autant attirée par les garçons que les filles, c'est-à-dire pour l'instant pas beaucoup. Il y avait peut-être eu juste une fois où elle crut être plus attirée par une personne en particulier, une membre de son clan. Les nouvelles de l'académie l'adorent pour la plupart, elle les protège, empêche quiconque de critiquer le physique d'une personne. Son seul problème, c'est qu'elle est peut-être l'une des moins tarées de ce lieu, ainsi parfois elle prend encore peur en voyant certaines réactions.